Ils sont entrés dans l'Histoire
Ils font l'actualité
Attypique.com réalise leur @LAST_INTERVIEW *
Attypique / Last Interview Marie
Curie
Attypique.com : Comment analysez-vous votre passion pour les sciences ? Quelles en sont les origines ?
*Last Interview complète réservée à nos abonnés
Marie Curie dans l'actu:
cinéma mars 2020 : Radioactive
Last
Interview Marie Curie / Notes de lectures :
Autres publications :
"La vile manière dont l'opinion publique se permet de s'intéresser à vous me rend tellement furieux que je me dois de vous faire part de ce sentiment", écrit le physicien dans sa missive, datée du 23 novembre 1911.
« ne se laisser abattre ni par les êtres, ni par les évènements »
Doublement
nobélisée, femme d’origine étrangère, pauvre, Marie Curie
née Marya Sklodowska (1867 – 1934), appartient à l’histoire
de ces
femmes
trop souvent oubliées car
plus dans l action que dans le verbe.
Née
le 7 novembre 1867 en Pologne, à Varsovie alors occupée par les
Russes, orpheline à 11 ans, elle rejoint l’université polonaise
clandestine (dite Université volante) où elle démontre les
qualités d'une brillante étudiante. En tant que femme,
toujours première : première docteur ès sciences, premier
professeur en Sorbonne, première à recevoir le Prix Nobel. Première
et seule a obtenir un deuxième prix Nobel. Privée de tout, elle
ignore la résignation. Atypique,
Marie n’a
peur de rien. Elle veut gouverner sa vie et se faire un destin. Pour
y parvenir, elle lutte contre toutes les formes d’autoritarisme
dans sa Pologne natale de la fin du 19 éme siècle. Marie se
bat très
jeune pour conserver l’exercice de sa langue (on l’obligeait
a apprendre le russe).
Elle
participe en Pologne avec ses sœurs aux travaux d’Universités
volantes plus ou moins admises par les autorités. Marie qui ne se
nomme pas encore Curie arrive alors à Paris. Elle émigre de Pologne pour immigrer en France.
Elle perfectionne vite son français. Elle parvient, suite à sa rencontre avec le scientifique Pierre Curie, avec une ténacité remarquable a se hisser au plus haut niveau de l’enseignement à une époque ou aucune femme n’avait encore été acceptée à ce poste. Des critiques bien sûr s’abattent sur Marie Curie, véritable "anomalie" dans un monde où la République et la science n’acceptent pas les femmes, leur refusent les places et les honneurs. Malgré et peut être à cause de ces obstacles, elle a été l’égale d’Einstein qui l’appréciait, l’a toujours défendue et honorée (lire les « bonus » en fin de Last_Interview).
Elle perfectionne vite son français. Elle parvient, suite à sa rencontre avec le scientifique Pierre Curie, avec une ténacité remarquable a se hisser au plus haut niveau de l’enseignement à une époque ou aucune femme n’avait encore été acceptée à ce poste. Des critiques bien sûr s’abattent sur Marie Curie, véritable "anomalie" dans un monde où la République et la science n’acceptent pas les femmes, leur refusent les places et les honneurs. Malgré et peut être à cause de ces obstacles, elle a été l’égale d’Einstein qui l’appréciait, l’a toujours défendue et honorée (lire les « bonus » en fin de Last_Interview).
Via
ses découvertes et ses initiatives (d‘unité radio mobile avec les
« petites Curies » durant la première guerre mondiale),
des centaines de milliers de blessés de la grande guerre ont pu
êtres sauvés, les rayons X ont permis de localiser les éclats
d’obus logés dans leurs chairs. Aujourd’hui encore, la médecine
lui doit beaucoup. Avec Pierre Curie qu’elle épouse en 1895
à la mairie de Sceaux, en région parisienne, elle rencontre une
autre personnalité atypique tout aussi discret et tenace. Pierre
sait en plus des théories complexes, construire de ses propres mains
des appareils tels que la balance de Curie, indispensable pour
établir les lois fondamentales du magnétisme ou bien encore le
fameux électromètre piezo-électrique pouvant mesurer de très
faibles charges.
Les
Curie partageaient l’obstination dans l’effort, la rigueur et la
mesure en toute chose
et une autre qualité rare de nos jours : le désintéressement.
Pour
eux qu’il s’agisse de décorations (Pierre les donnait à ses
enfants pour qu’ils jouent avec, Marie voulait les faire fondre au
moment du conflit de 14-18), d’honneurs de toutes sortes, d’argent
avec
de potentiels dépôts de brevets jamais réalisés,
de valeurs conservatrices dans une France « dreyfusarde et
anti-dreyfusarde », le
désintéressement constitue le fondement de toute leur éthique
scientifique.
Le couple a refusé la Légion d'honneur, Pierre Curie déclarant: « je n'en vois pas la nécessité ».
Le couple a refusé la Légion d'honneur, Pierre Curie déclarant: « je n'en vois pas la nécessité ».
Mère
attentive - ses lettres éditées récemment à ses deux filles
sont touchantes - Marie Curie connaît bon nombre de
souffrances. Veuve à moins de quarante ans, malade, elle s’acharne
a travailler jusqu’à la mort avec une forte
ténacité.
Dans « Madame Curie », livre rédigé en 1938 par sa fille Eve, celle-ci la décrit comme « saine, honnête, sensible ». Dans une de ses lettres rédigées du fin fond de sa chère Pologne, à l’âge de 19 ans, ou elle était employée comme institutrice-gouvernante, elle qui rêvait de faire sa médecine en Sorbonne, elle énonce avec une détermination sans faille un de ses principes : « ne se laisser abattre ni par les êtres, ni par les évènements ».
Dans « Madame Curie », livre rédigé en 1938 par sa fille Eve, celle-ci la décrit comme « saine, honnête, sensible ». Dans une de ses lettres rédigées du fin fond de sa chère Pologne, à l’âge de 19 ans, ou elle était employée comme institutrice-gouvernante, elle qui rêvait de faire sa médecine en Sorbonne, elle énonce avec une détermination sans faille un de ses principes : « ne se laisser abattre ni par les êtres, ni par les évènements ».
Un
caractère dominé par l’opiniâtreté et
l’indépendance.
L’institut Curie toujours en activité de nos jours (lire les notes en fin de Last Interview) reflète l’ouverture d’esprit de Marie. Ainsi, c’est un des très rares endroits en France ou un hôpital (spécialisé dans le traitement du cancer du sein) est associé à un institut de recherche. Marie Curie, c’est aussi une résistante. La mort accidentelle de Pierre Curie, le 19 avril 1906 rue Dauphine à Paris, renversé par un camion hippomobile, la laisse en « première ligne », jeune mère, jeune veuve, vulnérable face à une partie importante de la presse xénophobe (l’affaire Dreyfus n’est pas oubliée). Une presse que l’on juge aujourd’hui malveillante sur divers sujets à commencer par le rôle et l’indépendance de la femme dans la société. Pourtant, le 5 novembre 1906, quinze ans après que la jeune étudiante de Varsovie ait pénétré pour la première fois dans l’amphithéâtre de physique, la jeune veuve, neuf mois après le décès de Pierre Curie, reprend à la Sorbonne le cours de son mari, exactement là ou Pierre l’avait interrompu. En 1911, décision unique dans son histoire, le Comité Nobel de Stockholm lui décerne un second prix, celui de chimie, huit ans après le prix de physique.
L’institut Curie toujours en activité de nos jours (lire les notes en fin de Last Interview) reflète l’ouverture d’esprit de Marie. Ainsi, c’est un des très rares endroits en France ou un hôpital (spécialisé dans le traitement du cancer du sein) est associé à un institut de recherche. Marie Curie, c’est aussi une résistante. La mort accidentelle de Pierre Curie, le 19 avril 1906 rue Dauphine à Paris, renversé par un camion hippomobile, la laisse en « première ligne », jeune mère, jeune veuve, vulnérable face à une partie importante de la presse xénophobe (l’affaire Dreyfus n’est pas oubliée). Une presse que l’on juge aujourd’hui malveillante sur divers sujets à commencer par le rôle et l’indépendance de la femme dans la société. Pourtant, le 5 novembre 1906, quinze ans après que la jeune étudiante de Varsovie ait pénétré pour la première fois dans l’amphithéâtre de physique, la jeune veuve, neuf mois après le décès de Pierre Curie, reprend à la Sorbonne le cours de son mari, exactement là ou Pierre l’avait interrompu. En 1911, décision unique dans son histoire, le Comité Nobel de Stockholm lui décerne un second prix, celui de chimie, huit ans après le prix de physique.
Marie
meurt le 4 juillet 1934 au sanatorium de Sancellemoz, et ses obsèques
furent à son image : discrets. L’acte de décès de Marie
Curie relève
« une anémie pernicieuse aplastique à marche rapide, fébrile. La moelle osseuse n’a pas réagi probablement parce qu’elle était altérée par une longue accumulation de rayonnements. » Suite aux recherches effectuées sur des éléments radioactifs, son corps momifié repose dans un cercueil contenant une couche de plomb de 2,5 mm d'épaisseur. Le 20 avril 1995, les dépouilles de Marie Curie et de son mari sont transférées au Panthéon à Paris.
« une anémie pernicieuse aplastique à marche rapide, fébrile. La moelle osseuse n’a pas réagi probablement parce qu’elle était altérée par une longue accumulation de rayonnements. » Suite aux recherches effectuées sur des éléments radioactifs, son corps momifié repose dans un cercueil contenant une couche de plomb de 2,5 mm d'épaisseur. Le 20 avril 1995, les dépouilles de Marie Curie et de son mari sont transférées au Panthéon à Paris.
Last Interview: Marie Curie
Attypique.com : Comment analysez-vous votre passion pour les sciences ? Quelles en sont les origines ?
Marie
Curie : « Jeune
étudiante,
la littérature m’intéressait autant que la sociologie et que les
sciences cependant au cours de ces années de travail,
en essayant peu à peu de découvrir mes préférences réelles, je
me tournais
finalement vers les mathématiques et la physique. Je lis plusieurs
choses à la fois: l’étude suivie d’un seul sujet pourrait
lasser ma précieuse cervelle, déjà fort surmenée ! Par
exemple je pouvais lire lorsque j’étais gouvernante en Pologne un
livre sur la Physique de Daniell, la Sociologie de Spencer en
français et les leçons d’anatomie et de physiologie de Paul Bert
en russe. Quand
je me sens absolument inapte a lire utilement, je résous des
problèmes d’algèbre et de trigonométrie qui ne supportent pas de
fautes d’inattention et qui me remettent dans le droit chemin ».
Attypique.com :
Comment ressentez-vous votre métier et la
place de la science dans cette première partie du vingtième
siècle ?
Marie
Curie : « Je
suis, de ceux qui pensent que la science a une grande beauté. Je ne
crois pas que dans notre monde l’esprit d’aventure risque de
disparaître. Si je vois autour de moi quelque chose de vital, c’est
précisément cet esprit d’aventure qui me paraît indéracinable
et s’apparente à la curiosité. Notre société où règne un
désir âpre de luxe et richesse, ne comprend pas la valeur de la
science. Elle ne réalise pas que celle-ci fait partie de son
patrimoine moral le plus précieux, elle ne se rend pas non plus
suffisamment compte que la science est à la base de tous les progrès
qui allègent la vie humaine et en diminuent la souffrance. Ni les
pouvoirs publics, ni la générosité privée n’accordent
actuellement à la science et aux savants l’appui et les subsides
indispensables pour un travail pleinement efficace ».
Attypique.com : Ce
qu’on nommera peut être un jour le féminisme – défendre la
cause des femmes dans un monde dominé par les hommes - ne semble pas
constituer une priorité pour Vous. Manque
d’intérêt ? Discrétion ? Vous êtes la première
femme a avoir ouvert les portes de l’université,
seule femme et première au doctorat scientifique..
Auparavant deux ans après votre arrivée en
France, vous obtenez votre licence de physique avec mention très
bien et à la première place. A l’agrégation, vous êtes
reçue encore première le 15 août 1896, je n’évoque
pas vos deux prix Nobel, encore une première pour une femme
tout comme la rentrée universitaire de 1900 ou encore une
fois vous êtes la première femme a enseigner à l’École normale
supérieure de Sèvres…
Marie
Curie : « Il
faut défendre quelques principes. Pour Moi parmi les premiers je
place : ne se laisser abattre ni par les êtres, ni par les
évènements. Il faut par conséquent avoir de la persévérance et
surtout de la confiance en soi ».
Vous
avez croisé Einstein avec qui une réelle complicité scientifique
et sans doute intellectuelle vous liait. Quel souvenir en gardez
vous ?
malgré
nos recherches aucune réponse possible disponible aujourd’hui
Lire
en fin de Last Interview la réaction du physicien lorsque Marie
Curie a été attaquée par la presse suite à l’affaire « Langevin
- Curie ».
Parmi
vos découvertes celle liée à la mise en évidence du radium après
trois ans d’efforts et le traitement de de tonnes de pechblende
avant de réussir a isoler en 1902 un décigramme de radium puis a
déterminer son poids atomique constitue une avancée majeure. Quels
ont été les éléments déclencheurs de cette immense découverte ?
Marie
Curie : « Il y a eu plusieurs étapes. Si l’on
s’attache à l’essentiel, la première en 1898 fut l’annonce
avec Pierre (Curie) de la présence d’un corps nouveau doué d’une
radioactivité puissante dans les minerais de pechblende. Deux
minéraux d’uranium, le pechblende et la chalcolité sont beaucoup
plus actifs que l’uranium lui même. Ce fait est très remarquable
et porte à croire que ces minéraux peuvent contenir un élément
beaucoup plus actif que l’uranium. Le métal en question s’il est
avéré pourrait s'appeler le polonium du nom du pays d’origine de
l’un de nous. Un deuxième élément radioactif s’il se confirme
détient une forte radioactivité. Nous avons proposé de lui donner
le nom de Radium ».
Attypique.com :
Cette découverte demeure une approche intuitive pour bon nombre de
chimistes de l’époque qui ont réclamé une preuve de cette
intuition avec une mesure du poids atomique du radium. Ce fut la
seconde étape de votre découverte qui vous demandé plusieurs
longues années de travail de 1898 à 1902 dans votre fameux hangar à
Paris.
Marie
Curie : « Oui c’est dans ce misérable vieux hangar
que s’écoulèrent les meilleures et les plus heureuses années de
notre vie, entièrement consacrées au travail. Je passais parfois la
journée entière à remuer une masse en ébullition avec une tige de
fer, presque aussi grande que moi. Le soir j’étais brisée de
fatigue ».
Attypique.com :
En 1902, 45 mois après votre annonce « intuitive » de
l’existence du radium, vous annoncez son existence suite à la
préparation de 1 décigramme de radium pur et la
détermination de son poids atomique à 225. Le rayonnement du
radium dépasse toutes les prévisions : il serait 2 millions de
fois plus fort que celui attribué à l’uranium.
Marie
Curie : « C’est exact et il émet une luminosité
qui ne peut être observée au grand jour mais on la voit facilement
dans la demi obscurité. La lumière émise peut être assez forte
pour que l’on puisse lire en s’éclairant avec un peu de produit
dans l’obscurité. Ce phénomène peut s’avérer utile pour
distinguer certaines matières comme le diamant rendu phosphorescent
par l’action du radium et distingué d’imitations en strass dont
la luminosité est très faible ».
Attypique.com :
il y a aussi ce que l’on a nommé la Curiethérapie
Marie
Curie : « L’action du radium sur la peau a été
étudiée par M. le docteur Daulos à l’hôpital Saint-Louis. Le
radium donne à ce point de vue des résultats encourageants :
l’épiderme partiellement détruit par son action se reforme à
l’état sain ».
Accédez
a un niveau de notoriété mondial suppose des contraintes notamment
lorsqu’il s’agit de votre vie privée. Votre liaison supposée
avec votre collègue Paul Langevin en
1911 quatre ans après le décès
accidentel de votre époux Pierre Curie a
déchaîné les passions dans la presse et l’opinion.
Dans cette situation, faut il laisser passer la tempête
en l’ignorant (comme le suggérait Einstein lire sa lettre en fin de la Last Interview Marie Curie) ou
répondre avec les conséquences que cela peut entraîner pour
vos travaux ?
Marie
Curie : « J’ai répondu par voie de presse par une
communication officielle et j’ai continué a travailler chaque
jour. On m’a proposé pour le prix Nobel la même semaine que ces
parutions. Peu de temps après cette publication j’ai reçu les
excuses officielles du journaliste Fernand Hauser a l’origine de
cette « cabale ». Dans ma réponse écrite donnée à un
grand quotidien je précisais parmi d’autres points : je
considère comme abominable toute intrusion de la presse et du public
dans la vie privée. Je pourrais me dispenser de toute explication
sur ce qui a été publié à mon sujet. La folle extravagance des
allégations relatives à ma disparition prétendue avec M. Langevin
m’oblige a faire les plus expresses réserves sur l’exactitude ou
l’authenticité de tout ce qu’on pourra m’attribuer. Il n’y
a rien de mes actes qui m’oblige à me sentir diminuée ».
Attypique.com : Ne
percevez vous pas des risques suite à l’utilisation de vos
découvertes ou de celles de chercheurs en général ?
Marie
Curie :
« Je vous répondrai par une phrase de Pierre (Curie)
qu’il
a prononcé lorsque nous avons reçu le Nobel : On peut
concevoir, que dans des mains criminelles le radium puisse
devenir très dangereux et l’on peut se demander si l’humanité a
avantage à connaître les secrets de la nature. Je suis de ceux qui
pensent avec
Nobel, que l’humanité tirera plus de bien que de mal des
découvertes nouvelles ».
Lorsque
vous avez décidé
d’utiliser les rayons X découlant de vos découvertes et de celles
de Roentgen (avec Poincaré et Becquerel) aviez vous conscience des
risques qu’ils représentaient pour les personnes qui les
« manipulaient » ?
Marie
Curie : « Oui
j ai même
rédigé
une note a ce sujet en 1921. Je précisais
qu’a forte dose ces rayons provoquent des affections dites
« radio-dermites » sortes de brûlures.
La
personne qui reçoit les rayons ne ressent aucune douleur qui puisse
l’avertir qu’elle est
exposée. Sans renoncer aux bienfaits de la radiologie (ne plus
opérer à l’aveuglette mais a bon escient) il est important d’en
connaître les dangers - dans certains cas gangrène
et mort - ».
Beaucoup
de personnes pensent que lors de vos manipulations avec le radium
vous ignoriez sa dangerosité. Est ce exact ? Vous
l’évoquiez dans une lettre à une amie en 1920.
Marie
Curie : « Mes plus grands ennuis viennent de mes yeux
et de mes oreilles. Mes yeux sont très affaiblis et mes oreilles
bourdonnent presque continuellement. Peut-être le radium est-il pour
quelque chose dans ces troubles mais on ne saurait l’affirmer avec
certitude ».
...
La suite de l'article est réservée aux abonnés *
...
La suite de l'article est réservée aux abonnés *
© attypique 2020
*Last Interview complète réservée à nos abonnés
Marie Curie dans l'actu:
cinéma mars 2020 : Radioactive
« Marie
Curie » Janine Trotereau Folio Biographies 2011
Autres publications :
«
La radioactivité artificielle et son histoire » par Pierre Radvanyi
et Monique Bordry, ed. Points Sciences, 1984 ;
« Les Curie : pionniers de l'atome » de Pierre Radvanyi, éditions Pour la Science, 2005 ;
« Les sœurs savantes. Marie Curie et Bronia Dluska, deux destins qui ont fait l'histoire » de Natacha Henry, éditions Vuibert , 2015 ;
« Marie Curie une femme dans son temps », de Marion Augustin, Natalie Pigeard et Hélène Langevin, Grund, 2017
« Les Curie : pionniers de l'atome » de Pierre Radvanyi, éditions Pour la Science, 2005 ;
« Les sœurs savantes. Marie Curie et Bronia Dluska, deux destins qui ont fait l'histoire » de Natacha Henry, éditions Vuibert , 2015 ;
« Marie Curie une femme dans son temps », de Marion Augustin, Natalie Pigeard et Hélène Langevin, Grund, 2017
Curie
« by »
Curie
:
« Pierre Curie » par Marie Curie, éditions Odile Jacob, 1996. Texte entier disponible sur wikisource ;
« Marie Curie et ses filles. Lettres » de Hélène Langevin-Joliot et Monique Bordry, éditions Pygmalion, 2011.
« Pierre Curie » par Marie Curie, éditions Odile Jacob, 1996. Texte entier disponible sur wikisource ;
« Marie Curie et ses filles. Lettres » de Hélène Langevin-Joliot et Monique Bordry, éditions Pygmalion, 2011.
Films
et Vidéos :
Anecdotes :
radioactives jusqu’à quand ?
Un fac-similé d’une
fiche radioactive est visible au musée Marie Curie à Paris
BONUS :
Marie Curie / Albert Einstein
Affaire
« Langevin - Curie » : le soutien d’Albert
Einstein (novembre 1911) face aux
« trolls »
"La vile manière dont l'opinion publique se permet de s'intéresser à vous me rend tellement furieux que je me dois de vous faire part de ce sentiment", écrit le physicien dans sa missive, datée du 23 novembre 1911.
"Si
la populace continue de s'intéresser à vous, alors ne lisez tout
simplement pas ce ramassis de bêtises, et laissez-les plutôt aux
reptiles pour qui elles sont inventées".